
Dimanche 21 mai, en ce beau dimanche ensoleillé, Marie Nadal, la candidate de la France insoumise aux législatives 2017 dans la 1ère circonscription du Tarn-et-Garonne, porteuse du programme « l’Avenir en commun », est allée à la rencontre des paysans vignerons du domaine de LAFAGE situé à Montpezat-de-Quercy.

Domaine de LAFARGE – https://www.domainedelafage82.fr
Ce domaine est situé dans l’Appellation Côteaux du Quercy à Montpezat entre Cahors et Montauban. Ses 12 hectares de vignes sont cultivés en Biodynamie depuis 1992 (vins rouges et rosés).
Les 24 hectares restants sont cultivés en prairie ou céréale, pour satisfaire l’alimentation d’un petit troupeau de « blondes d’aquitaines ».
Cette ferme « Bio » pratique les circuits courts.

Marie Nadal avec Kevin Barbet
C’est donc tout naturellement que Marie Nadal, lors de la visite guidée de l’exploitation, a pu échanger avec les propriétaires du domaine (Bernard Bouyssou et Kévin Barbet) ainsi que les visiteurs présents, sur les valeurs défendues et propositions faites dans le programme « l’Avenir en commun » :
Planifier la transition agricole :
Engager la réforme agraire pour faciliter l’installation des jeunes agriculteurs en limitant la concentration des terres et la course à l’agrandissement.
Créer ainsi 300 000 emplois agricoles grâce à des prix rémunérateurs et une refonte de la PAC.
Développer l’agriculture biologique, proscrire les pesticides chimiques, instaurer une agriculture diversifiée et écologique (polyculture-élevage, permaculture, etc…) et promouvoir les arbres fruitiers dans les espaces publics.
Changer les habitudes de consommation :
Imposer l’objectif d’une alimentation 100% biologique locale dans la restauration collective.
Réduire la part des protéines carnées dans l’alimentation au profit des protéines végétales.
Stopper les projets de fermes usines.
Généraliser les fermes pédagogiques pour la sensibilisation.
Mettre fin à la financiarisation des biens communs :
Refuser la brevetabilité du vivant à tous les niveaux, lutter contre la biopiraterie.
Refuser les OGM, bannir les pesticides nuisibles, en commençant par une interdiction immédiate des plus dangereux (glyphosate, néonicotinoïdes, etc.)
Gérer durablement l’eau, bien commun essentiel à toute forme de vie, lancer des programmes de dépollution des cours d’eau et océans, favoriser la création de régies publiques de l’eau au niveau local pour une gestion démocratique.
Sanctuariser le foncier agricole et naturel et lutter contre l’artificialisation des sols.
Rapprocher producteurs et consommateurs :
Soutenir la création de coopératives de consommation en lien direct avec les producteurs.
Favoriser les circuits de proximité, la vente directe, la transformation sur place et plafonner les marges de la grande distribution par un coefficient multiplicateur limité pour garantir des prix rémunérateurs aux producteurs et interdire les ventes à perte pour les agriculteurs.
En Outre mer :
Atteindre l’autosuffisance alimentaire en soutenant le développement d’une agriculture paysanne et des filières de transformation agro-alimentaire locales.
En Europe et dans le monde :
Refonder la politique agricole commune pour garantir l’autosuffisance alimentaire, la relocalisation et l’agriculture écologique et paysanne.
Réformer la FAO (Organisation de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation), pour favoriser la souveraineté alimentaire, la régulation des marchés mondiaux et la conversion écologique de l’agriculture.